Un appartement à peine vivable.

[Ryoushi]

Ryoushi ouvrit la porte de son appartement. C'était un petit appartement très sale, le linge trainait par terre. On pouvait voir des boites de conserves dans un coin avec plein de pot. Au milieu de la pièce, il y a avait une télévision et un ordinateur portable, tous les deux de très basse qualité. Sur la gauche, la cuisine, la vaisselle s'était emplie à tel point que le lavabo débordait. A droit du salon, il y avait les toilettes qui bizarrement semblaient être la pièce la moins sale de la maison. A coté, il y avait un chambre dont la porte entrouverte laissait apercevoir un chambre en désordre, le lit n'était pas fait, les vêtements étaient jetés par terre et il y avait un odeur très suspecte dans la pièce comme si trois fauves y avait séjourné. D'ailleurs tout l'appartement puait, on pouvait bien se rendre compte que cet appartement n'avait pas vu venir de femme depuis très longtemps. Ryoushi ne se rendit pas compte du désordre et se mit sur son fauteuil noir et regarda Yahiko.

"Alors, ça te plait? Bon, c'est vrai que c'est un peu sale, mais je suis sûr que tu t'en sortiras. Il faut dire que je travaille beaucoup et que j'ai pas vraiment le temps de ranger."

Ryoushi venait à peine de se rendre compte que l'appartement était... disons bordélique. Il ne dit rien et attendit de voir ce qu'elle dirait.

[Yahiko Tseng]

Les propos de la vieille femme m'avaient troublé, mais comme je ne les comprenais pas j'avais préféré en faire abstraction. Je suivis Ryoushi jusqu'à son appartement, puis il s'arrêta devant une porte. En entrant, ce ne fut pas le dérangement que je remarqua en premier, mais l'odeur. Entant une néko, et donc mi-chat, mes sens étaient un peu plus développés que ceux des humains, c'est pourquoi c'était assez insupportable. De plus, je me demandais comment il faisait pour ne pas tomber malade dans un tel environnement.

Je fis un peu le tour, et quand je m'approcha d'une porte entrouverte, surement la chambre, l'odeur s’amplifia. Je retourna vers lui et vit qu'il c'était assis et me regardé. Je ne savais pas trop quoi faire, mais j'avais du mal à supporter l'odeur alors j'ouvris la première fenêtre que je vis. J'aurais surement du demander la permission, mais cela relever du miracle que j'arrive à respirer. Puis revenant vers lui j’essayai de faire un peu d'humour. Un sourire franc aux lèvres et d'une voix plutôt joyeuse je lui demande :

- Ton sol est de quel couleur ?

Mon sourire s’amplifia, d'une part car je trouvais que je n'avais pas été grossière et d'une autre part, parce que ceci me fit tout simplement sourire. Même si je n'étais là que depuis 30 secondes, je rajouta :

- Si tu veux je peux commencer maintenant.

S'il voulait, c'était surtout moi qui le voulait, car il est vrai qu'aussi non je n'arriverais pas à dormir. Cependant pour son bien être, il aurait fallu que je commence par sa chambre, car j'avais l'impression que c'était l'endroit où il allait le plus, même si ce n'était que pour dormir. Dans un sens je ne le voyais pas rester une après-midi dans son salon-cuisine. Ce devait être insupportable.

[Ryoushi]

Ryoushi vit que Yahiko avait ouvert la fenêtre. Maintenant qu'il y pensait, c'était vrai qu'il y avait une certaine odeur et que vu qu'elle était à moitié chat, cela devait être insupportable pour elle. Quand il entendit la question de son interlocutrice, il sourit un moment, s’apprêta à répondre, mais eut un moment de doute. Il s'arrêta et réfléchit. Zut, il ne se souvenait même plus, c'était vrai alors, son appartement était horrible. Il se leva et commença à parler quand elle proposa de commencer.

"Yahiko, je vais te dire quelque chose, je suis nul pour tout ce qui est domestique donc, même si je suis ton maître. C'est désormais toi, la maîtresse de maison. Tu peux faire ce que tu veux ici. D'ailleurs, je ne te laisse sortir quand tu le désire. De toute façon, la marque que tu as sur le bras montre que tu m'appartiens. Si la police t'arrête, ils t’amèneront ici. Tu l'as compris, même si tu es à moi, je veux que tu te sentes libre. Bon, si c'est que tu ne peux pas voyager et que tu dois revenir de préférence à la tomber de la nuit, mais je ne t’empêcherais pas de faire des rencontres et de t'amuser. Tout ça pour dire que cet appartement n'est pas le mien, c'est le notre."

Ryoushi était un peu gêné par ses propres paroles. Il regarda autour de lui et se demanda si elle allait avoir besoin de lui. Sans doute, le travail était colossal. Il regarda Yahiko et lui dit.

"Bon, c'est que tu as la maîtresse de maison et vu qu'il y a beaucoup à ranger, je vais t'aider cette fois. Cependant, je suis nul donc, il faudra être clément. Ah maintenant que j'y pense, où vas-tu dormir ce soir?"

Ryoushi regarda partout, mais ne vit aucun endroit où la mettre pour le soir, même si c'était rangé. Il n'y avait qu'un seul endroit le lit.

"Ben, je vois que le lit. Quand on aura rangé, tu dormis là et moi sur le fauteuil. Je pense que c'est le mieux le temps que je t'achète un lit."

Ryoushi arrêta de parler et partit chercher tout ce qu'il fallait pour ranger. Il ouvrit l'armoire et se rappela.

"Ah au fait, il m'arrive de sortir le soir. Normalement, je te préviendrais, mais on ne sait jamais. Te voilà prévenu."

[Yahiko Tseng]

Lorsqu'il me dit qu'il n'était pas fort en rangement, je le crus sur parole, mais ne fit aucune remarque, après tout chacun à ses points forts et points faibles. Je fis le tour de l'appartement, comme je pus, tout en continuant de l'écouter, le fait qu'il me dise que cet appartement était le notre, me fit chaud au coeur. Ryoushi était bien le premier maître qui me considérait comme une personne à part en entière et non pas comme une servante ou un animal domestique.

Même s'il était venu dans une animalerie pour me trouver, avait du me faire marquer, je trouvais qu'il était, comment dire exceptionnel. Au moment où il me dit que je dormirais dans son lit, mes joues commencèrent légèrement à virer au rouge, mais je fis tout pour qu'il ne le voit pas. Je ne fis aucune remarque, après tout qu'est ce que j'aurais pu dire, surement rien, j'aurais très certainement bégayer, et je ne voulais pas qu'il me voit encore une fois mal à l'aise. Je me dirigea vers l'évier et commença à retirer toute la vaiseille pour la mettre sur un meuble à côté où il n'y avait pas grand chose.

Je fis couler l'eau et commença à faire tout nettoyer. Je préférais commencer par l'essentiel c'est à dire la vaisselle, les plans de travail,le coin chambre, ainsi que le coin canapé. Ensuite s'il me restait encore du temps je continuerais. Tout en nettoyant, je lui dit :

- Tu, tu as déjà eu d'autres hybrides ?

Nous allions vivre ensemble, alors autant apprendre à nous connaître. Bien évidemment je ne lui demanda de ne rien faire, il avait surement des choses bien plus importantes à faire.

[Ryoushi]

Ryoushi commença à ranger les coins, mais ne savait jamais quoi jeter. A chaque chose qu'il tenait en main, il se demandait où ça devrait être. Après 5 minutes, il s'arrêta net considérant qu'il n'y arrivait pas du tout. Il se demandait comment était la vie à deux. De toute façon, il allait bientôt le découvrir. Il se tourna et vit sa neko en train de nettoyer la vaisselle. Il la regarda un moment, puis entendit une question. Un autre hybride, c'est vrai que d'après ses souvenirs non, mais vu qu'il n'y a pas souvenir de plus d'un an. Il ne savait rien, alors, il répondit franchement.

"Je n'en sais rien. Je... je suis amnésique! Je ne me souviens de rien de ce qu'il s'est passé avec un an. La dernière chose dont je me souviens, c'est mettre réveillé dans les ruines du château, il y a à peu près un an. Depuis, je travaille comme ouvrier et je loge ici. Tu sais, c'est pas mal, je gagne ma vie correctement et j'ai eu la chance de te rencontrer. La vieille en bas et mon boss me considèrent comme leur petit fils, donc, j'ai pas à me plaindre."

Il se dirigea vers la salle de bain et remarqua que la poignée était cassé. Il entra quand même dedans, remplit la baignoire et se détendit à l’intérieur. Lorsque la baignoire fut remplie, il s'y relaxe. La porte était toujours ouverte et il continua à parler.

"Et toi, comment t'es-tu retrouvé dans une animalerie, on t'a capturé? Ça du être dur, non? Je ne sais pas ce que c'est, je peux seulement l'imaginer."

Ryoushi se rendit compte qu'il n'avait plus de vêtement de propre, mais n'y fait pas plus attention.

[Yahiko Tseng]

La vaisselle avancait plutôt vite, après je n'aurais plus qu'à tout ranger, en espérant que les placard ne soient pas eux aussi sales ou en désordre, mais bon niveau désordre je ne m'inquiétais pas trop, car tout sembler être dehors. J'écoutais Ryoushi et m'insulta intérieurement, je n'aurais jamais du demander ça après tout ce n'était pas mes affaires. Puis je le suivis du regard et le vit entrer dans la salle de bain. Je détourna rapidement le regard n'osant plus le regarder, surtout que je n'avais entendu aucune porte claquée.

Le visage tout rouge, je m’efforçais de ne penser qu'à la vaisselle, mais mon maître me parler. Puis quand j'entendis sa question un sourire naquis sur mes lèvres à vrai dire en tant que néko j'avais toujours été très chanceuse il fallait bien l'avouer. C'est pourquoi je me remémora mes trois maîtres, puis lui répondit :

- Ca faisait un mois que j'étais à l'animalerie. Et tu sais, c'est un peu comme déménager, il n'y a rien de bien dramatique là dedans. Je n'ai pas à me plaindre, j'ai toujours eu énormément de chance avec mes maîtres

Et là je me rendis compte d'une gaffe, depuis tout à l'heure je le tutoyais, comment est-ce que j'avais fais pour ne pas m'en rendre compte. C'était venu si naturellement, je préféra ne pas faire de commentaire là dessus, après tout peut être ne l'avait-il pas remarquer. La vaisselle finit, j'ouvris un placard en hauteur le plus près, il n'y avait pas de poussière, ce qui signifiait qu'il n'était pas souvent ouvert, j'y déposa les quelques assiettes. Puis je recommença pour les verres et tasses à café, ainsi que les couverts.

Seulement je vis une araignée et lâcha un crie de surprise, j'avais horreur de ces bestioles. À l'aide du manche d'une cuillère en bois j'essayais tant bien que mal de la faire partir du tiroir, mais dès qu'elle s'approchait trop je criais à nouveau.

[Ryoushi]

Ryoushi était étonnée cette jeune neko ne se plaignait pas de sa vie. D'ailleurs, elle en était même ravie. Il essaya de se souvenir de son propre passé, mais n'y arriva pas. Il se demanda un instant ce que cela faisait de savoir d'où on venait. Perdu dans ses pensées, il entendit Yahiko crier. Il se releva d'un coup et demanda à haute vox.

"Ça va? Tu n'as rien? Attend, j'arrive."

Il entendit encore un crie et sortit tout suite de la salle de bain, il fonça vers la cuisine complètement nu en oubliant tout. Il vit Yahiko toujours en train de crier et la prit dans ses bras légèrement musclé. Il approcha Yahiko près de son torse, mais se sentit glissé en arrière. Effectivement, il était encore mouillé. Il essaya de reprendre son équilibre, mais glissa sur une peau de banane en direction de la salle de bain. Il remarqua qu'il avait entrainé Yahiko avec lui et par la pire malchance, ils finirent dans la baignoire remplit d'eau tiède. Ils étaient maintenant tous les deux complètement mouillés.

"Désolé, mais on peut dire qu'on est chanceux, on ne s'est pas blessé. Si on avait touché le bord, on aurait été mal. Tu ne crois pas?"

Il regarda Yahiko et attendit de voir sa réaction, il espérait qu'elle en rira avec lui ou peut-être...

[Yahiko Tseng]

Quand j'entendis les paroles Ryoushi, je me maudis d'avoir crier, je le vis sortir de la salle de bain totalement nu, le pire dans cela c'est qu'il voulut me prendre dans ses bras. En d'autres circonstances j'aurais apprécié ce geste, mais là j'étais surtout très mal à l'aise. Alors que j'allais pour me décoller je le sentis partir en arrière, et il m'entraîna avec lui. Etant déjà toute rouge parce qu'il était nu dans la pièce d'à côté, la couleur de mon visage s’amplifia davantage quand il perdit l'équilibre, ainsi j'étais collée à lui. Mais le pire restait à venir.

En à peine quelques secondes je me retrouva sur lui, dans la baignoire toute trempée et sans affaire de rechanges. J'étais vraiment rouge comme jamais je ne l'avais été auparavant, je n'osais plus parler, ni même bouger, je le regardais simplement. Puis au son de sa voix je revins un peu à moi, je sortis en hâte de la baignoire et me tourna, d'une part car il était nu d'une autre part parce que ma chemise désormais trempée on voyait à travers. Malgré ma gêne bien palpable je réussis à lui dire :

- Oui, on, on, on a eu de la chance.

Puis j'ouvris le premier placard à portée de main, fort heureusement je trouva des serviettes. Je mis la premier autour de mon buste, puis je tendis la seconde à Ryoushi, désormais face à la lui lui tendant le bout de tissus, je fermais mes yeux le plus fort possible. La situation devait vraiment être ridicule, et ceci était entièrement de ma faute. C'est pourquoi d'une petite voix presque inaudible je lui dit :

- Je, je suis désolée. Je ne crierais plus pour si peu.

[Ryoushi]

Voyant que la situation semblait s'arranger, il sourit un instant et mit la serviette autour de sa taille. Il alla vers un placard et sortir un de ses vieux t-shirts qui semblait propre. Il était très grand et devait arriver jusqu'au genou de Yahiko, il alla vers elle et lui tendit avec un sourire pour la mettre en confiance. Il retourna dans sa chambre et
ranga sa vêtement sale qu'il mit dans un coin, ouvrit la fenêtre qui donnait sur le canal de la ville. Apparement personne ne pouvait voir la chambre de Ryoushi. Il se mit nu et s'essuya. Quand il eut finit, il remarqua que le soleil était déjà couché. Il chercha des habits pour lui, mais ne trouva qu'un maillot de bain. N'aillant que ça, il le mit. Il remarqua d'ailleurs qu'il y avait des draps et des couvertures propres pour Yahiko. Il sortit de la chambre et alla dans son fauteuil. Il regarda Yahiko et lui dit.

"Demain on fera les courses et on t’achètera des vêtements. Cependant, j'ai pas une grosse paye, va falloir y aller calmement. Pour l'heure, il faut mieux dormir."

Ryoushi ne voulait pas le dire, mais il supportait mal de dormir avec un vêtement. Il dormait toujours nu, mais pour la premier nuit, il allait faire un effort. Il espérait que sa neko allait se plaire chez lui.

[Yahiko Tseng]

La situation commençait à redevenir normale, après que Ryoushi ait quitté la salle d'eau, je ferma la porte comme je pus, puis retira ma chemise ainsi que ma jupe pour enfiler le t-shirt qu'il m'avait si gentiment donné. Je me regarda dans le miroir, je n'avais pas fière allure avec mes cheveux à moitié trempés. Je pris la serviette et tenta de les sécher comme je pus, mais ils étaient toujours humides. Ceci fait je replace quelques peu les objets de la salle de bain, c'est à dire que je mis les flacons vide dans la poubelle, les serviettes sur l'étendard, en à peine quelques minutes elle était bien mieux. Il ne me resterait plus qu'à la nettoyer demain.

Puis quand je vis Ryoushi aller à son fauteuil je sortis de la petite pièce et alla vers lui. Un sourire aux lèvres je me positionna devant lui puis m'assit sur mes genoux et posa ma tête sur lui. Je ferma les yeux et d'une toute petite voix je lui demande :

- Je, je, tu veux bien dormir avec moi ?

Je savais que ma proposition était déplacée, mais je ne voulais pas le voir dormir dans un fauteuil alors qu'il y avait un lit juste à côté, et puis depuis toujours j'avais pour habitude de dormir avec quelqu'un. Mes camarades de chambres avaient toujours été des nékos, mais qu'est ce que cela changé ? Désormais quand je me retrouvais seule j'avais tendance à avoir peur de tout et de rien, et avoir du mal à m'endormir. C'est pourquoi pour une fois je me permis une telle demande.

De plus je n'avais pas peur de Ryoushi et j'étais persuadée qu'il ne me ferait pas de mal cette nuit, il est clair que si j'étais devenue la néko de cet homme plutôt imposant qui avait baissé son pantalon devant moi j'aurais largement préféré dormir toute seule. Mais là la situation était différente.

[Ryoushi]

Ryoushi sourit en entendant les propos de sa jeune neko. Avait-elle envie de dormir avec lui parce qu'elle ne voulait pas être seul. De toute façon, il était peu probable qu'elle veuille faire quelque chose. Ryoushi regarda vers la cuisine et vit que toute la vaisselle était propre et qu'elle faisait de l'excellent travail. Il se leva du fauteuil et s'approcha de Yahiko, il mit sa main sur son épaule et se rendit compte qu'il avait à peu près une tête de plus qu'elle. D'ailleurs, elle était plus que mignonne, elle était ravissante. Il se mit à rougir, c'était certes une belle jeune mais Ryoushi devait rester calme.

"Bon, je veux bien, mais c'est exceptionnel. Demain, on t'achète un lit et tu le mettras où tu veux dans la la chambre."

Ryoushi regarda Yahiko encore une fois et son regard se posa dans sur sa chevelure. Il regarda ensuite les siens. Il avait perdu la mémoire, mais savait que le rose et le bleu n'était pas des couleurs naturels. Il se dit qu'il devait être unique et que c'était donc le destin qui les avait réunit. Ryoushi se mit dans le lit du coté de la fenêtre pour pouvoir protéger Yahiko. Il savait que dans son appartement le sol se faisait entendre lorsque l'on marche la nuit. Cela lui servait de signal d'alarme. Il se demandait si Yahiko commençait à développer des sentiments à son égard. Cela était sans doute trop tôt. En réfléchissant, il commença à tomber dans les bras de Morphée et finit par faire des rêves étranges.

[Yahiko Tseng]

J'avais peur de sa réaction, car à tout les coups il allait refuser, perdu dans ses pensées, je me demandais ce à quoi il pouvait il pouvait penser, mais le voir rougir faillit me faire rougir aussi, je me sentais un peu mal à l'aise. Cependant il accepta tout en me disant que ce serait exceptionnel, mais le fait qu'il me dise que je serais dans la même pièce que lui me suffisait. Le sourire aux lèvres je vis qu'il s'attardait sur mes cheveux, mais je ne fis aucun commentaire.

Après ce petit moment calme, il se dirigea vers la chambre et se mit du côté de la fenêtre, je souleva à mon tour la couverture et me glissa dans le lit. Sur le coup je resta près du bord, ne voulant pas le déranger, les minutes passèrent sans que je ne m'endorme. Ryoushi avait la respiration calme et régulière, je me releva un peu et vit qu'il dormait. Je me rallongea, et chercha une position confortable. Sur le dos je regardais le plafond qui de temps à autre reflétait les lumières des voitures qui se trouvait dehors. Puis peu avant que je ne m'endorme je me mis sur le côté, les bras de pliés sur ma poitrine et ma colla à mon maître.

Quasiment endormie, je ne calcula pas mon geste, ne me rendant pas compte que je n'avais pas à me coller à lui, puis je m'endormis, un léger sourire aux lèvres.

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