~ Danse avec moi entre les tombes, avant que l'un de nous ne tombe ~ [ PV: Ryoushi ]

[Dahlia Modlinszka Denaro]

Une silhouette marchait dans l’ombre de la lune, évitant souplement les pierres qui parsemaient le sol, un sol meurtri où reposait en dessous, des vies… ou plutôt des morts. La personne souri à cette pensée, sa mère lui avait souvent dit qu’il ne fallait pas marcher dans un cimetière la nuit tombée car cela dérangeaient les êtres disparus, mais Dahlia n’avait pas peur d’une possible malédiction. Si bien qu’elle continua à slalomer entre toutes ces tombes, à la recherche de l’homme qu’elle avait tué récemment pour avoir trahi l’omerta.

Dix minutes plus tard, elle trouva enfin la tombe de l’ancien mafieux, celle-ci était joliment décorée de lierre et de rose blanche. Tout ceci était trop beau pour quelqu’un comme lui, c’est donc à ce moment qu’elle arracha toutes les décorations, pour laisser la pierre nue. C’est avec un grand sourire, que Dahlia se releva et continua à slalomer entre les morts, les yeux fermés pour commencer à chantonner « La Mamma Morta » sur un air enjoué.

Le silence lui répondait même si parfois, elle avait l’impression de percevoir des bruits de pas, se frayer un chemin jusque ses oreilles, mais peut lui importait ses belles armes, qu’elle caressa tendrement du bout des doigts, la protège. La jeune italienne ne c'était pas rendu compte qu'elle venait de s'arrêter pendant qu'elle riait assez fort, pour que les esprits retournent dans leurs antres et elle reprit ses pas de danse légers entre les tombes à la recherche d'une âme... vivante.

[Ryoushi]

La nuit avait éveillé l'âme de l'illustre chasseur dans le corps du simple Ryoushi. Ses yeux devinrent rouge sang et ses mains lui réclamaient des morts. Dès son réveil, il prit sa cape noire et se dirigea vers le cimetière. Il se sentait attiré par cet endroit qui semblait abriter quelques unes de ces victimes. Il s'approcha d'une tombe et regarda l'inscription, un sourire au lèvre. Le texte était celui-ci: "Ici git Marine Royal, aimée par sa famille et ses hybrides. Elle restera toujours dans notre coeur". Il adorait pensé à sa mort, celle-ci l'avait supplié de la laisser en vie, elle était même prête à sacrifier ses hybrides qu'elle disait aimer.

Il continua à se promener et arriva devant une autre tombe plus récente, celle-ci n'était pas recouverte de mousse et semblait bien entretenue. Il ne lut pas l’inscription parce qu'il savait ce qui était écrit: "Ici repose R.". Il avait préparé cette tombe pour un événement particulier. Il continua à se promener, jusqu'à ce qu'il vit un vieil homme devant une tombe. D'un regard, il reconnut le vieil homme. Il savait à présent qu'il était ici pour sa femme... une hybride. Perdant son calme, il attrapa la bouche du vieil homme et fracassa sa tête contre la pierre tombale. Il attrapa ensuite le corps, vit une tombe vide et le jeta dedans. A coté, une pelle attendait, il recouvrit le corps de terre pour qu'il soit indétectable, même si on marchait sur lui.

Il continua sa promenade nocturne, jusqu'à ce qu'il vit une femme se promenant dans le cimetière, il la suivit sans se faire remarquer et l'entendit même chantonner. Finalement, il en eut marre d'attendre et apparut calmement devant la jeune femme. Il regarda la jeune femme et lui dit tout en souriant.

"Bonjour, mademoiselle, je suis surpris de voir une jeune femme ici à une heure si tardive. Vous n'avez donc pas peur des malfrats qui pourrait vous agresser? Je trouve cela courageux de votre part. Si je puis me permettre, dans ce cimetière, il existe une chose plus dangereuse qu'une armée de ces malfrats. Alors, je vous conseille de ne pas rester plus longtemps."

[Dahlia Modlinszka Denaro]

Dahlia avait commencé à faire des pas chassés avec un peu plus d’entrain, pour rechercher la personne qui marchait car, il y avait bien quelqu’un. Les pas, bien que feutrés et d’une discrétion presque parfaite, étaient présents et l’italienne sentait que ça se rapprochait d’elle.

Alors qu’elle pensait être encore loin des pas, une ombre apparut devant elle, légèrement éclairée par la lune. C’était un homme assez pâle, à moins que ce soit les reflets de la lune qui lui donnait cet aspect, ces cheveux étaient… bleus ? Étrange pour un être vivant et ses vêtements étaient peu communs.

La jeune italienne ne remarqua pas immédiatement qu’il lui avait parlé, bien trop occupé à le détaillé. Mais la question fit bien vite le chemin jusqu’à son cerveau. Elle avoir peur de… malfrats ! L’avait-t-il seulement bien détaillé ? Avait-elle l’air d’une pauvre fille sans défense, qui allait se cacher derrière son père dès qu’on la critiquait un peu trop ? Non, elle n’était pas comme ça, loin de là.

- Buona notte, tout d’abord. Je pense que la journée s’est bien écoulée pour que l’on puisse louer la lune d’un « bonsoir » et puis la surprise est double, puisque je ne m’attendais pas à voir âme qui vive ici. Pour votre information, ce qui pourrait rôder ici ne me fait en aucun cas peur, même cette « chose plus dangereuse qu’une armée de malfrats ». Je n’ai pas d’ordre à recevoir de vous, ingrato.

Dahlia se retourna dans un mouvement théâtral, qu’elle seule savait faire, ses cheveux fouettant l’air et relevant ses jupes qui révélèrent ses deux précieuses armes et dit sombrement

- De toute manière, je suis protégé.

Et s’en alla, lentement d’une démarche légère.

[Ryoushi]

Le chasseur put enfin voir à quoi ressemblait cette jeune femme. Il ne fut pas déçu, elle avait un regard froid et sans coeur et son allure faisait comprendre qu'elle avait déjà vécu des choses peu habituels. Il se pensa même qu'elle avait déjà tué volontairement. Cette jeune femme l'intéressait, elle lui ressemblait sur certains points. Ce qu'il adorait, c'est son sang-froid. N'importe quelle femme aurait crié, mais pas elle. Elle voulait même garder le contrôle de la situation. Il commença à réfléchir, c'était sans doute la fatigue qui lui avait fait dire des bêtises, il devrait vite en finir. Il se rendit compte qu'il n'avait pas écouté les propos de la jeune femme et n'entendit que la fin. Lorsqu'elle lui tourna la dos, il courut et arriva derrière la jeune femme, il appuya son fusil contre l'arrière de son crâne, il savait pertinemment qu'il lui suffisait d'une microseconde pour tirer. Il commença à bien se sentir et repensa à son plan. Il regarda la jeune femme et un sourire s'afficha sur son visage.

"C'est vrai, j'avais oublié. Désormais, je ne dois plus tuer des hybrides, mais des humains. Ça tombe bien, mon plan va commencer par toi. A part, si tu as quelque chose à me proposer. Au fait, ne fait pas un mouvement, tu n'auras pas le temps de te défendre. Et surtout ne me sous-estime pas, je doute que tu connaisses mon nom, cependant, je le dis à chaque personne dont je m'apprête à tuer. Je suis le chasseur."

Le chasseur reprit un air sérieux et tout en gardant le doigt sur la gâchette, il fit attention à tous les mouvements de la jeune fille.

[Désolé du retard et du manque d'inspiration. J'essayerais de faire mieux la prochaine fois. ^^ Désolé.]

[Dahlia Modlinszka Denaro]

Dahlia qui pensait s’être débarrassé de cet homme opportuniste, lui tourna le dos ce qui fut une grosse erreur de sa part car quelques secondes plus tard, elle se retrouvait avec un canon de fusil contre l’arrière de son crâne. C’est donc en soupirant lourdement qu’elle écouta les propos du jeune homme, qui lui ordonnait de ne pas bouger et lui informant de son identité. Il était donc le chasseur. La jeune italienne avait déjà entendu parler de lui mais jamais elle n’aurait cru le rencontrer, même s’il était certain qu’un cimetière devait être l’endroit rêvé pour un homme comme lui.

La mafieuse réfléchit rapidement à ce qu’elle pourrait faire pour se débarrasser de cette punaise, car quelqu’un qui l’empêchait d’agir selon son bon vouloir ne pouvait être qu’un parasite à sa vie. Elle ne pouvait pas bouger à moins, qu’elle ne désire se retrouver morte une balle logée dans le crâne. Non, ce n’était définitivement pas une bonne idée, son temps de réaction étant de 3 secondes, elle serait morte avant. Lui parler pour tenter de le déstabiliser ? Non, il n’avait pas l’air hyper sympa, mais bon on pouvait toujours essayer.

- Savez-vous que chez moi, pointez ainsi une femme, d’une arme qui n’est pas bien vu dans mon pays. Vous pouvez vous faire poursuivre en justice. Savez-vous pourquoi? Je doute que oui, une femme est un être fragile et elle est porteuse de vie, donc vous n’avez pas le droit d’intenter à nos vies. De plus, je ne suis pas n’importe quelle femme, je suis une fille de mafioso. Et je préfère quand un homme me présente autre chose venant de lui, termina la grande brune sur un ton moins réprobateur et plus langoureux.

Dahlia totalement consciente ou pas, fit des mouvements d’étirements de sa main gauche comme dans les westerns avant de dégainer l’arme, et son pied droit tapotait légèrement d’agacement mais semblait aussi se préparer à une quelconque attaque par en bas. Mais elle espérait surtout qu’il ne résisterait pas à ses charmes, pas qu’elle souhaite un quelconque contact charnel mais elle souhaitait vraiment se dégager de ce canon pour au moins être en face de l’homme et espérer ainsi lui porter un coup qui lui permettrait de se venger de l’affront qu’elle venait de subir.

[Ryoushi]

Le chasseur écouta les propos de la jeune femme et fut surpris. Alors qu'il s’apprêta à répondre, il vit que la jeune femme dégaina et tira immédiatement dans l'arme pour la désarmer sans la blesser. Il reprit la position en moins d'1.5 seconde. La maîtrise de son fusil était légendaire. D'après la légende, il avait réussit à tuer un hybride à 1 kilomètre et en pleine tête. Il garda son calme et commença à parler.

"Dahlia Modlinsza Denaro... Oh, oui, je me souviens. J'ai connu un Denaro... Comment s’appelait-il? Matteo Messina Denaro, je crois. On s'est bien amusé, d'après mes souvenirs, j'ai failli le tuer. Grossière erreur! Maintenant, je me rappelle, je tenais cet homme en joue aussi avec ce même fusil, mais il regarda de face. Il n'y avait pas une goutte de sueur qui coulait de son front, il n'avait pas peur. Quand je lui ai demandé pourquoi il n'avait pas peur, il m'a répondu que s'il ne pouvait pas battre son ennemi, il ne voulait pas de pitié. C'était un homme courageux, c'est pour ça que je l'ai laissé vivre. Il m'a demandé pourquoi je le laissais vivre et tu sais ce que je lui ai répondu? Je lui ai dit qu'il m’intéressais. Faut savoir que pour arriver à lui, j'ai du tuer une bonne partie de son gang. J'ai entendu qu'il l'a reformé depuis. Dis-moi, tu connais cet homme?"

Le chasseur savait désormais qu'elle ne pouvait plus bouger et qu'elle commençait essayer de l'avoir. Ces manipulations ne servaient à rien et elle devait le savoir. Le chasseur savait qu'elle n'avait pas peur. Sans doute une chose qu'elle avait hérité de son père.

[Désolé d'avoir utilisé ton père, mais j'avais vraiment trop envie. ^^]

[Dahlia Modlinszka Denaro]

Dahlia réfléchissait de plus en plus vite, cet homme était beaucoup rapide qu’elle ne le pensait et ça l’embêtait grandement. Elle n’avait pas peur de mourir mais le faire dans un cimetière, c’était naze.

Et puis ce chasseur disait connaitre son père… Etrange car son père ne lui avait jamais parlé d’un tel personnage, même en sous-entendus et elle entendait pas mal de choses que ses parents ne souhaitent pas lui faire entendre et ce chasseur, lui était totalement inconnu même Bill Clinton était un nom qui lui parlait plus que ce gars. Et puis comment connaissait-il son nom ? Certes, elle était reconnue pour ses actes mais jamais personne n’avait vu son visage, seuls les proches du clan et ses victimes savaient comment elle était et elle n’était pas la seule fille de mafioso, Emeline aussi en était une, donc pourquoi avait-il tout de suite dit « Denaro » ?

Après les réflexions sur sa personne, l’italienne tenta de savoir comment s’en sortir. La méthode brutale ne marchait pas et le chasseur semblait totalement indifférent à son ton langoureux. Etait-il humain ? Même les animaux la suivaient du regard, elle avait même réussi à remettre un Bisexuel dans les chemins de velours qu’était les seins. Cet homme devait être gay à coup sûr !

- Hmm… excusez-moi pour cette tentative, je voulais voir à quel point vous êtes fort. Je voudrais savoir comment vous connaissez mon doux prénom, je ne vous l’ai pas dit, ni même souffler à l’oreille, alors comment alors que… personne ne me connait. A part ceux qui me sont proches, ou… on partager mon lit. Oh non, vous êtes un coup d’un soir qui veut se venger c’est ça ? Si c’est cela, je m’en excuse mais il n’y aura rien de possible entre nous. Je ne m’attache pas. Et pour ce Matteo Messina Denaro, bien sûr que je le connais puisse qu’il est mon géniteur et il ne m’a jamais parlé de vous.

En un mouvement brusque, Dahlia se tourna pour faire face au canon et lui fit un demi-sourire.

- Je préfère voir à qui je parle quand je le fais, et voir la mort se profiler à mes yeux. Maintenant dis-moi… Que veux-tu faire de moi !?

La fille de mafieux le regardait droit dans les yeux, en faisant abstraction du canon à quelques millimètres de son front, qui ne ciller pas une seconde attendant que l’homme décide à rompre le regard.

Sorry pour le temps que j'ai mis et la petitesse ><

[Ryoushi]

La lune éclairait le visage des deux individus. Tous les deux étaient immobiles, la jeune femme s'était retournée pour voir le visage du chasseur et celui-ci fit un sourire quand elle lui demanda ce qu'elle comptait faire d'elle. Il commença à rire sans aucune raison et finit par reprendre son calme. Il continua alors de parler et dit ceci.

"Ton père, je comprend mieux. Comment crois-tu qu'il soit arrivé si haut, même si ton propre père est le chef, tu as de grande chance de te faire tuer. Alors comment a-t-il réussi à survivre? C'est simple, en devenant comme moi. Quelqu'un dont on peur... Quelqu'un qui ne doit vraiment être connu de personne même de ses propres enfants. Bon, je vais te poser la même question que ce vieux fou. Veux-tu devenir un chasseur? Tuer ou être tuer. La peur dans le visage de tes victimes. La richesse qui coulent entre tes doigts. Tu connaîtras tout de tes adversaires. Ton père en a fait usage, tu pourrais en faire usage. La seule chose que je te demande en retour, c'est d’exécuter quelque tache pour moi de temps à autre. Je dois avouer que tes charmes et tes talents me seraient utiles. Ah oui et pour information, je ne suis pas homo. Je m’intéresse aux femmes, cependant, je ne me laisse pas dominer par mes envies au mauvais moment.

Le courage de la jeune femme l'avait plu. Cependant, il doutait qu'elle accepterait. Dans le cas contraire, ça ferait un beau trophée au dessus de sa cheminée pensa-t-il. Il fallait avouer que cette perspective l'enchantait, mais avoir un nouveau chasseur, c'était encore plus plaisant.

[Désolé, manque d'originalité. Sorry.]

[Dahlia Modlinszka Denaro]

Devenir chasseur ? Etait-ce vraiment comme cela que son père avait réussi à se hisser dans les hauts rangs de la société italienne ? Impossible cet homme ne pouvait que lui mentir, mais il avait vraiment l’air sérieux. Elle se serait fait duper par son père tout ce temps ? Et il lui avait appris non pas à être une tueuse comme les autres mais une chasseuse ?

Il faut dire qu’elle ne se débrouillait pas mal pour le moment, jamais une cible ne lui avait échappé et elle savait comment jouer avec chaque facette de sa personnalité. Devenir chasseuse pour Le Chasseur ? Non, tout bonnement impossible. Pourquoi ? Tout simplement, parce que les autres se prosternent devant Dahlia et elle se prosterne devant elle-même. Imbu d’elle-même… Jamais. Juste une italienne pure souche. Mais si elle refusait, l’italienne savait ce qui allait se passer et ça elle ne le souhaitait pas. Il allait falloir marchander.

- J’ai dû mal à te croire pour mon père mais je n’ai pas le choix, donc je veux savoir en quoi consiste tes projets pour moi et il est hors, mais alors hors de question que je me prosterne à tes pieds. Je serais peut-être ta seconde, mais jamais mais alors JAMAIS ne me manque de respect ou bien tu sauras pourquoi mon deuxième nom est Modlinszka, on est bien clair ?

Les yeux imprégnés dans ceux du chasseur, Dahlia n’avait pas était aussi sérieuse en ce moment, depuis le début de cette discussion.

- Abaisse ton arme aussi, pas que ce genre de calibre m'effraie mais ça fait tâche dans une discussion de " courtoisie ". Ajouta la jeune fille froidement.


[ Gomen pour tout ce temps de silence ]

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